Depuis quand habitez-vous à Lac-Brome ?
Ma conjointe a grandi au bord du lac Brome (depuis 1966). Ensemble, nous avons décidé de nous y établir à temps plein en 1996, permettant à notre fils de grandir à la campagne dans un village bilingue. Depuis ce temps, nous y travaillons de chez nous, en télétravail.

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer en politique municipale ?
Pendant 8 ans, j’ai siégé au comité d’urbanisme, sous l’administration de Stanley Neil, puis de Richard Wisdom. En 2009, je me suis présenté comme conseiller de Foster. Mon objectif était de participer et de m’impliquer dans une refonte en profondeur des règlements d’urbanisme, afin de préserver le caractère rural et villageois de Lac-Brome. Comme conseiller, j’ai alors présidé le Comité d’urbanisme et le Comité sur l’environnement, et j’ai piloté la refonte du plan d’urbanisme, qui a été adopté en 2013. Il visait surtout à améliorer les règles environnementales pour assurer la qualité de notre lac : une meilleure gestion du ruissellement, un meilleur encadrement des nouvelles constructions et de meilleures pratiques à la voirie municipale sont essentiels pour maintenir le lac en santé et réduire les éclosions de cyanobactéries. Le lac se porte mieux, mais il est encore trop fragile et le réchauffement planétaire va mettre en péril les gains que nous avons fait depuis la révision du dernier plan d’urbanisme. C’est pour cela que je me suis présenté de nouveau à Foster.

Quels sont les dossiers dont vous avez la responsabilité ?
Pour l’instant, je pilote le dossier de la sécurité publique, mais je me sens interpelé par l’ensemble des dossiers. Ce n’est pas seulement un conseiller qui dirige une ville, mais l’ensemble du Conseil et je désire faire une contribution positive sur tous les enjeux.

En tant que responsable de la sécurité publique, j’ai réactivé le Comité de sécurité nautique et des corridors actifs. Un nouveau guide des plaisanciers a été préparé par le comité et est en cours de production. À l’automne, le Comité se penchera sur la question des corridors actifs et des enjeux de trafic et de sécurité sur les routes. Partout sur notre territoire, nous manquons d’aménagement urbain adéquat pour assurer la sécurité de nos concitoyens. On sait trop bien qu’une surveillance occasionnelle de la Sûreté du Québec n’est pas suffisante pour régler les problèmes de vitesse sur nos routes. Dans les années qui viennent, nous devrons réviser notre plan d’urbanisme et nous assurer de sa mise en œuvre. Si vous prenez le temps de lire le plan actuel, vous verrez que beaucoup d’actions sont encore inachevées. Un meilleur encadrement des développements ne sera que bénéfique pour maintenir la qualité de notre cadre de vie en protégeant le caractère champêtre des paysages, la qualité de notre lac et en assurant une meilleure connectivité à des sentiers sécuritaires.

Quel bagage apportez-vous à la Ville ?
Je crois que j’apporte une bonne connaissance des enjeux environnementaux, une connaissance approfondie en matière d’urbanisme, une capacité pour bien m’informer, de la créativité, des compétences en gestion, en mise en marché et en communication. Avec 1000 nouvelles portes en cours de projet, il va falloir être vigilant pour que cela ne détériore pas notre qualité de vie. Il nous faut plus d’accès au lac, surtout à Foster et des sentiers sécuritaires, pas juste du côté ouest du lac, mais aussi du côté est. Il nous faut un dialogue renouvelé avec la MRC et le Ministère du transport pour que nos routes et nos sentiers soient sécuritaires pour tous, en auto, à vélo ou à pied. Nous avons besoin de meilleures voies de contournement pour le trafic lourd.

Qu’est-ce qui définit Lac-Brome, selon vous ?
Le lac, les paysages montagneux et champêtres et une campagne propice aux activités de plein air.

Quelles sont vos activités préférées à faire à Lac-Brome ?
Surtout le plein air. Au cours des années, j’ai pratiqué le jogging, la natation, la voile, le ski alpin et maintenant, le ski de fond dans le boisé Fisher, de la marche en montagne au Mont Écho, ainsi que le vélo.

Patrick Ouvrard

*Ce membre du conseil a participé à la formation obligatoire en éthique.